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    • THE CREATOR, la SF coup de poing selon GARETH EDWARDS, entre grand spectacle, pamphlet et considération métaphysique

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    THE CREATOR, la SF coup de poing selon GARETH EDWARDS, entre grand spectacle, pamphlet et considération métaphysique

    05 octobre 2023 - 15:00

    Parce que Gareth Edwards nous a depuis ses débuts semblé être un réalisateur concerné, nous l’attendions avec impatience - mais également inquiétude - sur ce métrage à priori visuellement irréprochable et dont le scénario nous échappait alors. Guerre contre l’IA, lendemains qui ‘déchantent’, absurdité en tous genres, entre barbarie, volonté de dominer et de purger ce qu’on ne comprend pas ; ‘The Creator’ s’avère être un film monument, l’un de ceux où l’image appuie un vrai script, un film à la plastique étonnante, aux messages fondamentaux portés par des acteurs convaincants.


    Gareth Edwards nous livre ainsi son pamphlet sur l’avenir de l’homme, sur les guerres qui peuvent nous attendre, sur notre incompréhension de ce que représente l’IA (il vous suffit d’écouter les journalistes se gargariser avec le terme), et surtout sur ce qui prévaut depuis quelques années au détours des séries et quelques films (trop rares) ; l’ingérence américaine.

    https://www.disneyphile.fr/wp-content/uploads/2023/08/the-creator-gareth-edwards-960x540.jpg

    Si la mise en scène renverrait à la guerre du Vietnam, cette forme absolue de désir de domination qui s’exprime dans des visions d’attaques, de frappes absurdes et aveugles ; le sujet s’envole vers le 'simulant' et l’IA, et quand vous aurez entendu « simulant », vous aurez pensé à Blade Runner et les « répliquants ». Ce que Scott montrait en soulignant la peur d’une chose qui relevait moins de l’IA que de la Bio-mécanique - on dirait aujourd’hui de la bio-engineering - sont les ‘répliquants’, des humains ‘retravaillés’ et ’montés’ pièces à pièces [rappelez-vous la scène avec le ‘techmed’ chinois du début du film, alors que l’un des ‘répliquants’ prend des yeux qui baignent dans un liquide de conservation, le chercheur bafouille : Les yeux, seulement les yeux…]. Ici, sur un sujet qui nous paraîtrait similaire, cette réflexion est reprise par Gareth Edwards au bénéfice d’un discours sur l’Intelligence Artificielle (le sujet ‘visible’ du film) avec ses ‘simulants’, et surtout d’un discours s’axant autour de la défaillance d’états qui s’octroient le droit de vie et de mort (tel est le propos) sur le reste du monde. 

    bannière

    Quoique se passant des décennies dans le futur, le film est étonnamment réaliste et ‘actuel’. On pourra arguer qu’il y a des défauts, pour certains visibles ; mais force est de reconnaitre la puissance de son sujet au service d’un film d’action, certes, mais également d’un vrai bon film de science-fiction comme nous en avons rarement vu. 
    D’abord parce qu’il s’agit de SF adulte, ensuite parce que son sujet traite d’une infinité de problèmes tout en se focalisant sur l’un d’eux qui nous semble parmi les plus importants et qui relève quant à lui des décisions gouvernementales et de la domination puisque l’ingérence en est-une ; THE CREATOR touche là où ça fait mal et pointe du doigt l’un des fautifs, ici l’Amérique. 
    Aussi le message de Gareth Edwards est-il très clair. Il nous parle d’empathie, de respect des autres et de l’acceptation des différences ; et avec l’IA se permet une belle réflexion sur notre devenir, pas seulement en tant qu’espèce, mais en tant qu’êtres pensants, sensibles et mortels. Et ses 'simulants', quoique mécaniques sont des êtres conscients en tous points similaires à nous… enclins à aider les humains, preuve s’il en était besoin que l’apparence ne compte pas, seul demeure l’esprit. 
    Un beau sujet philosophique s’il en est.

    https://i0.wp.com/www.lebleudumiroir.fr/wp-content/uploads/2023/09/image-1-2.jpg?ssl=1
     
    Les années passées et pourtant relativement récentes, n’ont fait que malmener l’idée que nous avions de nos alliés et de leurs devoirs, de ces pays qui « nous voulaient du bien ». THE CREATOR enfonce encore plus le clou en ciblant les administrations et l’armée américaine, imbue d’un pouvoir qu’on ne saurait qualifier que de discrétionnaire et qui au final renvoie quant à lui à une forme de dictature. 
    Le message progressiste et philosophique de Gareth Edwards ne doit pas faire oublier ni la trame du film ni ses personnages et encore moins les images magnifiques qui peuplent ce métrage, mettant en grande partie l’accent sur la nature (et on savait que le réalisateur aimait la filmer). Soulignons enfin une bande son d’une grande richesse où la musique (parfaite) de Hans Zimmer vient s’inscrire en soutien des images.
    Curieusement - à contrario de nombres de productions récentes - THE CREATOR prend à contrepied les craintes futures, délaissant les habituelles problématiques d’un monde en désertification et manquant de tout, pour se concentrer sur son sujet seul tout en proposant de superbes paysages et décors (qu’on imagine en grande partie naturels) baignés de chaudes lumières et peuplés d’un foisonnement de vie (c’est là qu’intervient l’importance de la bande-son où les cris d’animaux et d’oiseaux sont très présents). 

    Un film à découvrir parce que la SF sait aller là où on l’attend le moins - parce qu’une fois par décennie (sans doute un peu plus), va briller un métrage qui nous mettra knock-out pour le compte. Ainsi en est-il du THE CREATOR de Gareth Edwards.

    Sylvain Ménard, octobre 2023

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