• Critiques de films
  • Documentaires
  • Actu Séries
  • Actu Ciné
  • Livres, Artbooks et Essais
  • Interviews
  • A voir à la maison
  • On a aimé !
  • Bandes Originales
  • Festivals
  • Devenir Sponsor
  • Newsletter
  • Podcasts
  • Equipe
    • Nous Contacter
    • Equipe
  • Artistes de cinéma
    • Critiques de films
    • Documentaires
    • Actu Séries
    • Actu Ciné
    • Livres, Artbooks et Essais
    • Interviews
    • A voir à la maison
    • On a aimé !
    • Bandes Originales
    • Festivals
    • Devenir Sponsor
    • Newsletter
    • Podcasts
    • Equipe
      • Nous Contacter
      • Equipe
    • Artistes de cinéma
    Se connecter
    • Actualités du cinéma et des séries
    • Billets d'humeur
    • ‘Star Wars: The Acolyte’ ; après un relatif enthousiasme, vient la déconvenue… Retour sur une série très critiquée 

    Aucun player disponible

    • Twitter 0

    ‘Star Wars: The Acolyte’ ; après un relatif enthousiasme, vient la déconvenue… Retour sur une série très critiquée 

    05 septembre 2024 - 18:00

    Il nous aura fallu du temps afin de décanter la série Star Wars (dernière en date), Star Wars: The Acolyte. Du temps effectivement pour éviter la critique à chaud, pour revoir quelques épisodes, constater que le format cher à Disney (plus ou moins 30 minutes) finit par ralentir l’action et la diluer ; constater qu’ici le script, prometteur au départ, finit par décevoir. 
    Pourtant très fidèle à l'univers - sa musique en est une preuve - The Acolyte peine à convaincre pour d’autres raisons. Sa critique peu pertinente sur le statut des Jedi, leur volonté de diriger et de s’arroger le seul pouvoir de décision ; un côté brûlot qui saute au yeux, concernant le pouvoir justement, et qui le détient et qui ne mérite pas de le détenir. 
    On a du mal à distinguer la critique dans l’histoire, et celle moins évidente qui s’y adosse et nourrit un discours que les personnages renvoient fréquemment. Entre erreurs chronologiques et facilité scénaristique, entre manque de conviction chez certains personnages et carrément des erreurs de casting, le fan (mais les autres également) se demande ce qu’il regarde. 
    Pourtant la Haute République et ses mystères, ses nombreux mondes et lieux à découvrir nous promettait de beaux moments. Certes il y en a, mais noyé dans un discours peu clair, dans une mise en scène pâlotte et finalement peu originale. Si nous avons adoré certains décors, certains caractères, d’autres nous ont horripilés, alors que l’action, peu présente, tardait à arriver. De même les motivations des uns et des autres sont restées floues et quand bien même on espère voir la série se développer, s’enrichir, on a besoin d’avoir des réponses… et ça c’est le b. a.-ba du travail de script et de showrunner ! 
    Mais c’est sans doute là que le bât blesse, il n’y a pas de direction, pas d’envie d’apporter des réponses trop tôt.

    Entre des acteurs tellement ‘monolithiques’, qu’on en viendrait à se demander s’ils ‘jouent’, à d’autres qui paraissent n’être là que pour satisfaire à des standards physiques ou répondre à des ’nécessités’ esthétiques, sociétales ; la série pèche à bien des niveaux.
    Ainsi de Rebecca Henderson, inexistante, parfois risible avec son lasso/sabre laser, dans son rôle de Maître Jedi Vernestra Rwoh, au personnage de Torbin résultant d’une erreur de casting probablement, ou en passant par Ki-Adi Mundi (qu’on verra plus tard dans La Menace Fantôme), un personnage parfaitement dispensable, tant il est insipide ; la série se perd malheureusement avec des seconds rôles auxquels on ne croit pas. 
    Et que dirons-nous de ce caméo de dernière minute, ou Yoda de dos apparaît… comme si c’était un scoop, la révélation !?
    Quant à la fameuse ‘apparition’ d’une créature tapie dans l’ombre que tout un chacun nous vend comme étant Dark Plagueis : comment pouvez-vous statuer sur un personnage emblématique, entraperçu moins de deux secondes, sans plus d’information, ni révélation d’aucune sorte (et il n’y en aura pas plus), quand tout ça ne revient qu’à attiser la curiosité, jouer sur l’envie du public, mais sans jamais assumer quoi que ce soit, préférant laisser planer le doute. 
    Vous connaissez maintenant cette désespérante habitude qu’ont les studios de jouer sur la longueur des shows, en vous promettant des révélations. X-Files s’était mordu les doigts à l’époque avec ce stratagème éculé, GOT en a abusé également, de même Blacklist plus récemment ; et bien d’autres s’y essaient et laissent ainsi les fans sur le côté de la route quand les séries sont arrêtées.
    Aussi entre 150 et 200 millions de dollars la saison (Cf Le Mandalorien), ceci incluant les charges dont la publicité, rendez-vous compte du nombre de films qui auraient pu être mis en chantier, d’une durée conséquente et surtout avec un vrai travail de scénario, des histoires possédant un début et une fin.

    Maintenant évoquons l’autre problème de la série qui en lieu et place d’un scénario convaincant et de personnages crédibles, nous présente l’histoire de deux jumelles, créées de toute pièce (par le biais d’une sorte de parthénogenèse où le mystique et le fantastique auraient leur place), et ayant vécu au sein d’une ’tribu’ ressemblant à des Amazones, si on y réfléchit bien, tribu ‘annihilée’ par des Jedi. Ici c’est cette notion de caste féminine - une sororité ?, mais nous en sommes loin, ce sont bien plus des amazones au sens strict du terme, donc un univers exclusif de femmes (très fréquent dans la littérature fantastique) - qui fera l’objet des attentions ‘intrusives’ et ‘abusives’ des Jedi. 
    Complexe à ce niveau de ne pas faire de rapprochements ni de mises en relation (littéraires ou sociétales) avec des luttes existantes, qui aujourd’hui sont présentes dans nos vies. Et quand clairement on parle de ‘genres’, on véhicule automatiquement une sorte de discours spécifique. 
    Et là, ce n’est pas sûr que l’univers Star Wars soit prêt pour ça ! Un film ou une série Star Wars, c’est avant tout de l’action (ce que Disney n’a toujours pas compris), des batailles et des mondes étrangers, mais ce sont avant tout des personnages, auxquels on peut s’assimiler. 
    Si on s’attaque trop frontalement aux standards de cet univers, on perd son objectivité et on perd le spectateur.

    Et dans cette sorte d’obsession hallucinante qu’a Disney de ‘produire’ des œuvres s’inscrivant dans le contexte sociétal, humain et sexuel, Star Wars: The Acolyte prend des allures de brûlot indigeste et inabouti.
    En faisant ainsi référence aux ‘genres’, le scénario diverge bientôt vers une critique du pouvoir Jedi (pourquoi pas), mais assortie d’une violente attaque sur ce qui représenterait une hégémonie oppressive, hétérosexuelle, blanche ? Là, nous avouerons être perdus. 
    Oui, c’est curieux de la part de Disney, d’autant que ça nuit finalement à la qualité du show, et non, on pourra toujours essayer de lire entre les lignes, essayer de trouver un message de ci de là, c’est bien ce qu’il en ressort. 
    Si aujourd’hui donner ‘vie’ à des personnages LGBTQ est normal, naturel, la présentation laisse à désirer. Inutile de revenir sur les schémas employés par Disney, il suffit de revoir la scène dans Jungle Cruise et les révélations du frère de l’héroïne - qui tombent à plat et sont d’un intérêt restreint pour le déroulement de l’histoire, mais rentrent dans un cahier des charges propre au studio.
    Concernant la critique du ‘pouvoir’ ; dans l’univers Star Wars, les Jedi ont toujours été montrés - il suffit de se référer à la première trilogie réalisée par Georges Lucas - comme des êtres imparfaits, supérieurs et totalement imbus d’eux mêmes et de leur pouvoir.
    Mais c’est avec finesse que Lucas a amené et produit cette réflexion…
    Depuis des années nous avons eu le privilège de découvrir maints caractères ; les sorcières de la nuit, et des femmes brillantes et fortes (parfois du côté obscur) dans cet univers Star Wars, avec Dave Filoni et Georges Lucas… la voie était tracée. 
    Mais l’argument sur le show est mince, mal amené, se disséminant au gré des huit épisodes habituels de 30 minutes - quel format ridicule - n’autorisant aucune créativité. 
    Quel est donc l’objectif de la réalisatrice et de la production ? 

    Ici, le propos est virulent - ce qui est bien visible dans sa démonstration (surtout sur la second partie du show) et par le biais de son argumentation - et de fait cela devient nettement plus dommageable pour les productions à venir. Il suffit de se pencher sur les réactions des fans (et des autres). 
    Si parler d’homosexualité, de lesbianisme plus précisément, n’est en rien choquant ; il s’agit de tempérer toutefois la façon de le faire, sans tourner au pamphlet et ce faisant de se servir d’un show lié à une franchise respectée, ruinant ainsi la démarche. 
    Et aux dernières nouvelles, le show a été annulé et ne connaitra pas de seconde saison, alors que la réalisatrice est allée jusqu’à parler de ‘déchaînement au vitriol’ quant aux critiques. 
    Si faute il y a, elle en revient à Disney, incapable de diligenter une réflexion cohérente, mettant en péril ses shows, sans jamais se remettre en cause.
    Série pleine de promesse, Star Wars: The Acolyte se perd en route, sans réussir à nous captiver un seul instant.

    La ‘Compagnie’ montre une fois encore qu’elle n’est qu’une usine à ‘fric’ et que sa volonté ultime n’est simplement que réussir à toucher plus de couches de spectateurs (de tout genre) et faire de l’audience, donc du business ! 
    Triste dégringolade d’un géant aussi arrogant que mal intentionné, dans ce qu’on pourrait qualifier de bévue sans nom (aux yeux du public) en s’attaquant frontalement et sans grande finesse à un monument du cinéma ; Star Wars The Acolyte aurait pu intégrer tous ces éléments, les disséminer et instruire un discours pour peu qu’il y ait eu un scénario digne de ce nom et une vraie réflexion.

    Pourquoi Georges Lucas a t-il vendu à Disney son œuvre, telle restera la véritable question ! 
    Et à l’heure d’aujourd’hui, on ne peut s’empêcher de penser que Disney a bradé  tout ce qui avait trait à la culture, la finesse, l’intelligence et la beauté.


    Sylvain Ménard, septembre 2024


    Tous crédits images : Disney & Lucasfilm

    liens : 
    https://www.cinemaradio.net/news/pour-la-serie-star-wars-the-acolyte-michael-abels-nous-offre-probablement-la-plus-belle-et-la-plus-innovante-musique-ecrite-pour-cet-univers-etendu-763

    Partagez !

    Voir aussi

    ‘Le cinquième plan de La Jetée’, un documentaire de Dominique Cabrera qui nous offre son « À la recherche du temps perdu »…

    ‘Le cinquième plan de La Jetée’, un documentaire de Dominique Cabrera qui nous offre son « À la recherche du temps perdu »…

    ‘Le cinquième plan de La Jetée’, un documentaire de Dominique Cabrera qui nous offre son « À la recherche du temps perdu »…

    ‘Le cinquième plan de La Jetée’, un documentaire de Dominique Cabrera qui nous offre son « À la recherche du temps perdu »…

    ‘La France des mille lieux, Vers un réenchantement cartographique’ est un ouvrage absolument nécessaire et une fois que vous l’aurez en main, qui ne vous quittera plus !

    ‘La France des mille lieux, Vers un réenchantement cartographique’ est un ouvrage absolument nécessaire et une fois que vous l’aurez en main, qui ne vous quittera plus !

    ‘La France des mille lieux, Vers un réenchantement cartographique’ est un ouvrage absolument nécessaire et une fois que vous l’aurez en main, qui ne vous quittera plus !

    ‘La France des mille lieux, Vers un réenchantement cartographique’ est un ouvrage absolument nécessaire et une fois que vous l’aurez en main, qui ne vous quittera plus !


    Prochains évènements

    Nous contacter

    Merci, votre message a bien été envoyé !
    Impossible d'envoyer le message. Veuillez réessayer plus tard.
    Envoyer
    RadioKing ©2025 | Site radio créé avec RadioKing. RadioKing propose de créer une webradio facilement. Politique de confidentialité | Mentions légales

    Envoyer une dédicace



    Se connecter


    Mot de passe oublié ?

    Mot de passe oublié ? Pas de problème.