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    • Quand la romance et l’émotion se sont donnés rendez-vous : Un Été 42 ; un monument du film d’Amour

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    Quand la romance et l’émotion se sont donnés rendez-vous : Un Été 42 ; un monument du film d’Amour

    03 octobre 2022 - 14:00

    Il y a un peu plus de cinquante et un ans, sortait Un Été 42. C’est le romancier et scénariste Herman Raucher, qui écrivit dans le même temps le livre et le scénario, qui en est à l’origine. Il fait partie de ces films cultes, de par son histoire et l’importance qu’il occupe, mais aussi de par la consécration qui fut donnée à sa musique, signée Michel Legrand, qui remporta à cette occasion L’oscar.
    Certains films méritent que l’on revienne sur eux, car ils sont comme des coups que l’on recevrait, la sensation que produirait un uppercut dans l’estomac, suivi de cette brûlure qui remonterait vers le diaphragme et vous empêcherait de respirer !…
    Un Été 42 procure cette sensation précise.

    Bercé par la splendide musique du regretté Michel Legrand, le film est un hommage à la vie, à la poésie de l’adolescence et à cet amour naissant aussi fulgurant que bref, marquant instantanément l’esprit et le cœur. Rarement film aura suscité tel engouement, et mérité cette place qu’il occupe, monument du cinéma à n’en pas douter, film incontournable qui vous laisse avec des larmes dans les yeux.
    On pourra dire que la magie du film tient grâce à la présence et au charme de son actrice principale Jennifer O'Neill, et au jeune (et innocent) Gary Grimes. Mais c’est également la période de la seconde guerre mondiale, l’entrée en guerre des Etats Unis, qui nous interpelle de par sa force, apportant aux manifestations maladroites des sentiments, cette touche d’angoisse et de doute. Car en amour, la joie, le doute, le plaisir et la souffrance ne cohabitent-ils pas ?

    Je me suis toujours demandé en tant que cinéphile et ‘personne’, comment apprécier ce que le cinéma nous montre ; et ici on parle de l’Amour. Outre la dimension inhérente à l’Amour, et on ne doit pas la dissocier de celle du sexe, il faut envisager l’approche qui convient, la façon de le traiter et de le montrer comme une nécessité et non une étape obligée. Les scènes d’amour (ou de sexe donc) sont assez fréquentes au cinéma, et rarement utiles. Pour ma part je retiens celle de ce film, et sans doute une ou deux autres, dont la belle scène d’amour de Highlander (le premier, celui de 1986) pour la poésie justement et la notion d’éternité, ou d’immortalité des sentiments.
    Beaucoup de films ont évoqués le sujet, peu d’entre eux semblent m’avoir marqué. Avec Un Été 42, c’est probablement dû à ce mélange de hardiesse, celle de la jeunesse ; de la poésie inhérente, avec l’éveil des sentiments et cette attirance qui nous embrase ; puis de la tragédie qui survient avec cette sensation de perte qui nous emporte aussi loin et nous laisse comme une amertume en bouche.

    Poussant cette réflexion plus loin, j’en suis venu à penser qu’un tel film aurait sa place pour expliquer l’Amour, ce qu’il représente - dans sa globalité et non simplement le sentiment - dans les classes, les salles d’études ; car soyons clairs, il représente une parfaite illustration de ce qui est pur (quel mot atroce… ça s’utilise encore ?) et surtout immédiat et sincère. Bien sur on parle de l’éclosion d’un sentiment et d’un besoin, mais plus que cela, il s’agit d’une vie où chacun trouve sa place. Ce que le film démontre à la perfection, est bien ce partage, éblouissant moment où le cœur et le corps s’harmonisent ! Et ça, je vous avoue, qu’avec ce monde moderne et l’accès aux vidéos de toute sortes, monde où tout semble tellement artificiel, ce film reste un point tangible, une parfaite illustration de la vie et de l’Amour.
    On pourra ajouter qu’en des temps troublés, parler de ce sentiment et le voir aussi bien exprimé dans une romance qui a plus de cinquante ans ; se déroulant ‘cruellement’ par des temps de guerre (même si ça n’en est pas le sujet central) ; est une bonne chose !

    Magnifiant cet amour balbutiant, le réalisateur Robert Mulligan nous invite à ce voyage vers des horizons lointains, vers la nostalgie de nos jeunesses perdues ; puis à ce moment final où le ressac de la mer baigne la scène d’Amour entre les deux personnages d’une incroyable douceur, dans ce qui devient une scène d’anthologie où le corps s’abandonne et où l’âme cherche le repos.
    Dans cet instant aussi délicat que tendre, d’une sobriété incroyable et sans exagération, sous la lumière diaphane du directeur de la photographie Robert Surtees, et sans aucun son, si ce n’est le bruit des vagues, se clôt le film.

    Summer of '42 réalisé par Robert Mulligan, est sorti en 1971, et Michel Legrand qui en composa la musique originale reçut l’Oscar en 1972. Il est l’un de ces films que l’on doit voir, irremplaçable et après tant d’années toujours aussi émouvant.
    Il existe diverses versions en DVD et Blu-ray du film, la plupart malheureusement sans bonus.

    Bande-annonce


    Synopsis : Sur la plage déserte d'une île au large des côtes de la Nouvelle-Angleterre, un homme se promène. Il se souvient avec nostalgie d'un certain été, celui de 1942, lorsqu'il n'avait que 15 ans. Hermie fait les 400 coups avec ses deux amis, Oscy et Benjie. Il admire tout particulièrement Oscy et son aplomb auprès des femmes, mais n'ose le suivre lorsqu'il connaît sa première expérience amoureuse. Il fait la connaissance de Dorothy, dont le mari vient de partir pour le front. Il s'éprend passionnément de la belle jeune femme, qui ne voit en lui qu'un adolescent serviable et sympathique. Un jour, elle apprend, par un télégramme, que son mari a été tué à la guerre..


    Summer of '42 (103 minutes)
    Réalisation : Robert Mulligan
    Scénario : Herman Raucher
    Photographie : Robert Surtees
    Montage : Folmar Blangsted
    Musique : Michel Legrand
    Son : Tom Overton
    Décors : Albert Brenner et Marvin March
    Production : Richard A. Roth et Don Kranze

    Distribution
    Jennifer O'Neill : Dorothy
    Gary Grimes : Hermie
    Jerry Houser : Oscy
    Oliver Conant : Benjie
    Katherine Allentuck : Aggie
    Christopher Norris : Miriam
    Lou Frizzell : le tenancier du drugstore


    Sylvain Ménard, octobre 2022

    https://pictures.abebooks.com/inventory/30856689920.jpg

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