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    • La musique de Totem : l’interview de Amaury Laurent Bernier

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    La musique de Totem : l’interview de Amaury Laurent Bernier

    18 octobre 2022 - 14:00

    Nous avons retrouvé le compositeur Amaury Laurent Bernier (voir article) pour un petit échange par mail, son activité l’ayant éloigné pour les premières et la promo du film Totem.

    L’occasion étant trop belle de pouvoir un peu discuter (même si tout fut fait par échange mail) avec Amaury, voici l’intégralité de notre conversation !

    • D’abord la question un peu « usuelle » si tu veux bien, comment es-tu arrivé sur ce film ?
    Amaury Laurent Bernier : J’avais précédemment travaillé avec une des productions (Leitwolf Film) sur un TV Film  "Das Leben Vor Mir", et ils avaient besoin d'un compositeur habitant sur Hambourg pour ce projet. Je pense aussi qu'ils avaient le sentiment que je serais la bonne personne pour ce projet, c'est pourquoi ils m'ont inclus dans le Pitch. 
    Je sais que je n'étais pas le seul compositeur en compétition pour le Score, mais après avoir lu le scénario, je savais honnêtement que c'était moi qui devais écrire la musique. 
    L'histoire était profonde, belle, avec tellement d'espace pour la musique et un champ d'exploration ethnique conséquent. J'avais déjà des idées très précises après avoir lu les premières pages. 
    Je me souviens que le ‘Real’ m' a dit qu'il adorait mon énergie, et que ça l'avait conquis même si j'avais l'air un peu fou (rires)…
    C'est honnêtement un des meilleurs compliments que l'on ait pu me faire. 

    • Y avait-il un budget prédéterminé pour Totem ? D’ailleurs as-tu pu être présent lors de la pré-production… pour aider à penser l’environnement sonore et musical ?
    Amaury Laurent Bernier : Oui, et je ne sais pas si j' ai le droit de le dire, mais c'était un budget extrêmement restreint. Ce n'est pas rare et c'est quelque chose avec laquelle il faut toujours composer. Le bon côté des choses est que cela m'a permis de jouer du violoncelle et du violon, et de laisser plus de place à l'expérimentation. 
    J'ai fait part de mes idées au réalisateur lors de notre premier Zoom, juste après avoir lu le scénario, et nous étions absolument à 100% sur la même longueur d'onde... ça a rendu tout le reste très facile!    

    • Tu as composé en regardant les rushes, au fur et à mesure que les choses progressaient ? … un travail à l’image donc ?
    Amaury Laurent Bernier : Pour le reste, ça a été énormément  de travail : je pense que j'ai écrit plus de 2 heures de musique, et nous avons fini par avoir 75 minutes sur le film (ce qui est beaucoup et montre à quel point l'importance du rôle de la musique dans ce projet).
    Le processus aussi était particulier et rare : j'ai commencé à écrire après avoir lu le script, puis j'ai eu une autre session d'écriture au début du montage avec quelques images et scènes ; et ensuite c'était un va-et-vient entre le montage et la musique ! 
    D'habitude, le travail commence après le verrouillage de l'image (Picture Lock), mais de cette façon nous avons pu donner à la musique un traitement spécial. Là, quand le montage fut terminé, il ne restait que 10 minutes de musique à écrire. 

    • Comment te sont venus les thèmes, les motifs ; l’écriture est-elle complexe pour toi - travailles-tu à partir d’esquisses, que tu vas développer, et à ce moment tu vas proposer un morceau quasiment terminé ?
    Amaury Laurent Bernier : Chaque projet étant différent, et étant donné que j'essaie toujours de garder beaucoup de spontanéité dans ce que je fais, je n'ai pas une seule manière de travailler. 
    Pour ce film, ils avaient besoin d'un morceau pour le tournage, (la piste #15 "The Swallow Song") et dans le script il était écrit que l'acteur allait jouer de la Kora, qui est une Harpe Africaine. 
    J'ai décidé de m'en procurer une de suite, et même si je n'en avais jamais joué, de composer directement dessus. L'acteur était censé juste fredonner, mais j'ai préfèré en faire une chanson, y mêlant des chœurs d'enfants, car cela donnait beaucoup plus de sens à la scène. 
    J'aime beaucoup les paroles qui sonnent comme un Mantra, et ça a été une incroyable expérience de découvrir une nouvelle langue, couleur musicale et culture..
    Les thèmes sont tous venus de ce morceau, car nous voulions que tout soit enchevêtré, comme un Puzzle.

    • As-tu pu proposé ta vision de l’univers musical en discutant avec la production, lors de réunions.
    Amaury Laurent Bernier : Nous avons fait dès le départ, par Skype et Zoom, mais il me semble que l'on a fait en tout 3 rounds de réunions avec la production : Il n y a quasiment pas eu de retouches par rapport aux premiers sketches musicaux. 
    On a travaillé plus intimement avec le réalisateur. 

    • Ton approche est originale, très mélodique et construite ; c’est une approche que tu as dû défendre, ou tes propositions ont été acceptées assez facilement ?  
    Amaury Laurent Bernier : Ah merci ! Non, pas vraiment : J'ai eu énormément de liberté et de confiance sur ce projet. 
    Mais cela a eu un effet inverse : au moment où les enregistrements approchaient, je n'avais toujours pas eu de Feedback de la production, mais c'était parce que tout avait déjà été validé dans leur têtes ! (rires)
    Ils connaissaient et avaient adopté ma vision dès le départ, à condition que nous gardions le "Mood" dont on avait convenu dès le départ, il n'y avait pas de soucis. 

    • Combien de temps as-tu eu pour écrire la musique ?
    Amaury Laurent Bernier : C’était un projet très spécial : J'ai pris environ une semaine pour la première chanson, car je voulais tester également des thèmes et étant donné que l'on travaillait en aller-retour lors de l'édition, l'écriture a pris 6 mois, mais avec énormément de pauses. 
    En général, même si cela dépend du nombre de musiques et de leur durée, et de la complexité des orchestrations, l'écriture prend moitié moins (rires) 

    • En dernier lieu, peux-tu nous parler de l’orchestration, du travail avec les musiciens et les sessions d’enregistrement !
    Amaury Laurent Bernier : J'ai fait la plupart moi-même (Chose que j’étais d'ailleurs incapable de faire il y a quelques années étant donné que je n'avais aucun Background classique), mais je travaille avec des musiciens qui sont assez indépendants et écrivent eux mêmes les notes la plupart du temps . 
    On travaille ensemble depuis quelques années maintenant et j'ai une complète confiance en eux. Ça permet de gagner du temps, et de jouer avec un budget serré. 
    Pour l’enregistrement, ça a été assez particulier sur ce projet, car les cordes ont été enregistrées en Allemagne, la plupart des bois et cuivres en Afrique du Sud, mais aussi à New York. Et les enfants qui chantent en Wolof en Mauritanie. 
    Mais la plupart des sons distordus je les ai fait moi-même ( Comme les glissandi tremolo sur les violons dans "The Revelation", "Release the Dogs" ou "Run Ama Run").
    J'avais quelque chose de très particulier dans ma tête qui nécessitait du temps et une approche très ‘punk’ de jouer de l'instrument. 

    • Une chose que tu voudrais partager avec nous Amaury ?
    Amaury Laurent Bernier : J'aimerais en profiter pour parler d'une amie à moi, Hannah Von Hübbenet, compositrice aussi, et qui a un super projet appelé Fieldkit. Il y a beaucoup d'expérimentations dans la musique, c'est très cinématique, assez ‘Dark’, avec des éléments électroniques, mais c’est définitivement à écouter. 

    Sylvain Ménard, octobre 2022

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