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    • ASTRAKAN de David Depesseville sur les écrans ce 8 février ; critique & interview !

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    ASTRAKAN de David Depesseville sur les écrans ce 8 février ; critique & interview !

    08 février 2023 - 11:00

    Réflexion sur le monde de l’enfance et de nos acceptations, ASTRAKAN souligne ce passage de l’enfance à l’adolescence, vue au travers du regard et des perceptions de son jeune acteur, et ce faisant souligne une forme de maltraitance et de non-dits.  Alors que son film sort ce 8 février, son réalisateur, David Depesseville, nous a accordé un entretien. 

    LA CRITIQUE ;

    Certes ASTRAKAN n’est pas le premier film à nous parler de l’enfance puis de l’adolescence, mais c’est ici avec le regard porté par ce jeune garçon - partagé entre ses envies, son éveil au monde et à la vie - qui par le jeu tout en finesse et souvent désincarné de Mirko Giannini, nous invite à ce voyage. 
    Adopté par une famille comptant déjà deux enfants, Samuel prend une place où il doit arriver à s’intégrer, doit observer et surtout apprendre. S’insérer de fait dans cette cellule toute nouvelle pour Samuel et observer ses réticences et ses malaises, permet aux réalisateur de nous proposer une trame où certains actes, certaines choses peuvent paraître étranges, même s’il ne leur donne pas de noms. Vision d’un monde où les convenances déterminent les actes, nous en venons à observer avec plus de compassion Samuel, confronté à un monde qui ne voudrait pas de lui.
    Entre des scènes violentes psychologiquement et des actes ‘petits et mesquins’ perpétrés par des adultes pas si matures que ça ; David Depesseville brosse le portrait d’un enfant peu désiré, balloté entre les besoins mercantiles de la famille qui en tant que famille d’accueil touche de l’argent ; et cette réalité parfois floue où le passage de l’enfance à l’adolescence s’effectue, transition qu’il sacralise par le biais des sensations.
    La fin du film s’étirant sur une dizaine de minutes et baignant dans l’œuvre de Bach est un rare moment d’immersion sensorielle, nous ramenant à ce cinéma d’art et d’essai, à ces métrages tels ceux de John Boorman, osant aller vers des horizons qu’on nommeraient psychédéliques par défaut. S’appuyant sur ce qu’il nomme un cinéma presque primitif, celui du cinéaste Artavatz Pelechian ; David Depesseville promène sa caméra dans ce moment en forme d’apothéose sonore et sans dialogues, ou soudain fait irruption le mouton du titre (l’Astrakan)… 
    Et qui n’aura pas vu alors surgir cette métaphore avec le mouton noir apparaissant de nulle part, forme inquiétante et symbole de rejet ; accueilli, image salvatrice et rédemptrice, lorsque la mère de famille l’étreint sur son sein !? 
    Et alors que la sobriété de la mise en scène nous avait interpellé, suggérant plutôt que montrant, dans un format naturaliste permettant au spectateur de se focaliser sur les sensations de Samuel ; c’est à un final onirique et lyrique auquel nous assistons… une forme de sentence finale ?

    main-sur-lpaule.jpg (1.50 MB)


    L’ENTRETIEN ; 

    • ASTRAKAN c’est un film qui peut paraître dur ; au-delà du personnage central du jeune garçon ; il évoque des sujets toujours aussi complexes à mettre en scène…
    David Depesseville : C’est effectivement les questions de mise en scène qui m’intéressaient. Il y avait l’idée de départ de restituer la période de l’enfance comme une matière et non comme un simple récit. Il y avait aussi l’envie de questionner, voire inquiéter la perception du spectateur : que voit-on, que nous cache-t-on, qu’est ce qui est dit ou non… Enfin la notion de secret et comment on peut mettre en scène celle-ci.

    • Pourquoi ce sujet et pourquoi ce traitement : nous accompagnons Samuel, tout en découvrant sa vie et ses envies. Vous vouliez le montrer "à part" ?  Renfermé, et comme détaché de tout, au risque de le rendre distant et par effet de ricochet nous faire éprouver moins d’empathie ?
    David Depesseville : J’aime les films qui ont besoin d’un spectateur pour se construire, avancer… Je voulais remettre en question l’adhésion trop immédiate aux personnages, et qu’une émotion advienne de notre effort vers eux. Samuel est un étranger dans cette famille qui est condamné à voir le monde autour de lui avec les sens. Le film se devait d’adopter son regard sur ce qui l’entoure, il y a forcément une expérience de la solitude à cet endroit.

    • Le jeune acteur est réellement assez bluffant, comment l'avez-vous dirigé ?
    David Depesseville : Il y a d’abord beaucoup de travail en amont. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble, à s’apprivoiser, en lisant le scénario et en écoutant nos questions respectives. Mirko avait une compréhension très forte du scénario, immédiate, presque physique. Le lien que nous avons tissé nous a permis d’aborder le tournage de manière très fluide, complice. Je ne sais pas exactement si je le dirigeais, mais plutôt je l’accompagnais. Il a été très impressionnant très vite.

    • La sacralisation finale avec ce long morceau de musique renverrait presque à du cinéma avant-gardiste, à quelque métrages anglais, on pense à John Boorman notamment. C’est fortuit, comme ces plans vers la fin qui sont quasiment du cinéma d’art et essai ; ou c’était déjà en point de mire ? 
    David Depesseville : C’était effectivement là dès l’écriture, ce n’est pas quelque chose qu’on invente au montage. Les films d’Artavatz Pelechian* m’ont beaucoup inspiré pour l’émotion qu’ils me provoquent. Un cinéma presque primitif, débarrassé de toute psychologie, faisant confiance à ses moyens propres : Image, musique et montage. Je voulais que le film se transcende par sa fin, célébrer la capacité du cinéma à sublimer les choses.

    • Finalement est-ce un film sur l’enfance, un film sur les erreurs, un film sur une adolescence en déroute par la faute des adultes ? 
    David Depesseville : C’est avant tout un film sur l’enfance. L’observation du bain de sensations dans lequel nous sommes plongés à cet âge-ci mais aussi du décalage qu’il existe avec les adultes à ce moment-là. Célébrer le parcours de cet enfant qui finira par être un habitant du monde malgré le monde.

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    * Artavatz Pelechian est un cinéaste arménien. Son cinéma, nommé ‘cinépoèmes’, sans acteurs et sans dialogue, observe et écoute les séquences, la bande-son constituée de musique et de bruits en étant l’un des éléments primordiaux…


    Synopsis : Samuel est un orphelin de douze ans à l'allure sauvage. ll est placé depuis quelques semaines dans le Morvan chez Marie, Clément et leurs deux garçons. Samuel s'émancipe, découvre les sensations et les troubles de son âge, mais très vite il doit aussi faire face aux secrets de cette nouvelle famille. Jusqu’à ce que, un jour, tout en vienne à se transfigurer.

    Casting : 
    Samuel : MIRKO GIANNINI 
    Marie : JEHNNY BETH
    Clément : BASTIEN BOUILLON
    Luc : THÉO COSTA-MARINI
    Hélène : LORINE DELIN 
    La grand-mère : LISA HÉRÉDIA
    Le grand-père : PAUL BLAIN
    Alexis : NATHAËL BERTRAND
    Dimitri : CAMERON BERTRAND

    Technique : 
    Réalisation : DAVID DEPESSEVILLE
    Scénario : DAVID DEPESSEVILLE, CLARA BOURREAU
    Image : SIMON BEAUFILS
    Son : ROSALIE REVOVRE, SERGIO HENRIQUEZ MARTINEZ
    Montage : MARTIAL SALOMON
    Montage son : FRANÇOIS MÉREU, SÉBASTIEN SAVINE
    Mixage : XAVIER THIEULIN
    Étalonnage : GADIEL BENDELAC
    1er assistante mise en scène : JULIE CHOJNACKI
    2e assistant mise en scène : JOHAN GAYRAUD
    Décors : GUILLEMETTE COUTELLIER
    Costume : ADRIEN GENTY
    Directrices de production : LOLA ADAMO, CAROLE CHASSAING, ALBERTINE FOURNIER
    Directrice de casting : LOLA ADAMO, CAROLE CHASSAING, ALBERTINE FOURNIER
    Régisseur général : HUGO CHESNARD
    Musique : BARRY ADAMSON, JEAN-SEBASTIEN BACH
    Une production : TAMARA FILMS - CAROLE CHASSAING, ANAÏS FEUILLETTE
    En coproduction avec : MICRO CLIMAT - THOMAS CARILLON
    Avec le soutien de : SOFITVCINÉ9
    Avec la participation de : LE CNC, LA RÉGION BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ
    Distribution France Presse : CINÉ-SUD PROMOTION - CLAIRE VIROULAUD


    Sylvain Ménard, février 2023

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