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    • ANDOR saison II ; vous reprendrez bien un peu de ratage et d’autosatisfaction ?

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    ANDOR saison II ; vous reprendrez bien un peu de ratage et d’autosatisfaction ?

    05 mai 2025 - 14:19

    Rarement aurons-nous autant entendu de choses - et comme on a coutume de dire, tout, et son contraire - sur une série Star wars. Certes nous avons tendance à mettre la barre assez haute, mais du moins (à Cinémaradio), tentons-nous de justifier et d’expliquer nos choix, le pourquoi du comment. ‘ANDOR’ c’est un peu à l’instar de ‘The Acolyte’, la série de trop, qui nuit à celles qui fonctionnent … Ashoka Tano, le Mandalorien, Obi-Wan Kenobi - quand bien même elles ne sont pas exemptes de défauts. C’est également un peu comme si on donnait les clés à un scénariste, réalisateur, producteur…, à un show-runner, pour se « lâcher », livrer sa vision de l’univers Star Wars, avec les conséquences qu’on imagine. 

    Star Wars c’est d’abord des codes et des règles, qu’on y introduise des éléments de réflexions actuels ou pas. Il faut d’abord construire l’histoire avec sa trame et ses personnages, puis développer et donner de la substance à l’histoire. 
    Quand on a l’impression que la trame se résume à quelques mots, que les scènes s’empilent en suivant plus ou moins la trajectoire de trois ou quatre personnages, nous perdant en cours de route dans des péripéties mineures ; effectivement, le spectateur n’y trouve pas son compte. Sur cette seconde saison, ce sont des moments  - presque du ‘naturalisme’ (cette approche de ‘rendu de la vie’, de restitution de la réalité), entre fête et mariage, déjeuner en ville (Coruscant), nuit agitée, scènes champêtres… qui font irruption, mais surtout prennent une trop grande importance.
    C’est ce qui fait qu’Andor s’étale sans fin, dans de trop nombreuses digressions (les démêlées de Mon Mothma avec la ‘Haute sphère’ sociale de Coruscant n’ont aucun intérêt), des apartés (nous y reviendrons) sans objet.

    Et Star Wars ce n’est pas ça ! Produire une série où on voit Mon Mothma danser à en devenir totalement hystérique, s’abrutissant de sons et de sensations, relève bien plus d’un traitement digne d’une mini série à la Desesperate Housewife, que d’une série dérivée de la création de Georges Lucas. Voir un déjeuner dans l’appartement que partagent ‘deux paumés’ de l’Empire, avec la belle-mère en point d’orgue, ou bien Andor se lever en plein tenue avec ses sandalettes… ça serait presque drôle, si ce n’était totalement hors sujet.
    Puis c’est aussi cette petite musique connotée série anglaise se déroulant fin 19ème ou début du XXème siècle, pour accompagner un personnage déambulant dans des couloirs puis dans des rues ; et tout ça dans une ambiance très kitsch qui ne serait pas sans rappeler un épisode de Docteur Who.
    Le must a été la réunion avec le directeur Krennic, où est évoquée la construction de l’Étoile Noire, et la nécessité d’asservir et d’exploiter un monde quitte à le mener à sa destruction. Et tout ça dans un environnement platement filmé, de plus dans une ambiance ‘Club Med’… avec des acteurs sans relief, dont certains portent des costumes très élégants, mais pas Star Wars !
    Star Wars, ce n’est ni Gucci ni un autre - mais où est John Mollo ?, concepteur des costumes sur les deux premiers Star Wars, et d’Alien…, ah pardon, il est exact qu’il nous a quitté en 2017. Et que dire des designs de Trisha Biggar, elle pour les épisodes I, II, III ; de Dave Crossman qui a officié sur Rogue One… tiens donc !… Ah ! C’est Michael Wilkinson qui s’est chargé des costumes, un costumier pas mauvais, mais sans doute moins inspiré par l’univers Star Wars, ou le fantastique (voir sa filmographie). Où était-ce la direction souhaitée, ce qui paraît plus que probable.

    Le pire, ce serait presque ces images renvoyées par la série, comme lorsque nous visitons une supérette sur Coruscant. Grand moment où nous avons l’impression d’être dans une boutique japonaise ou coréenne, avec ses produits très colorés et ses emballages bien rangés partout ! Nous sommes en plein ‘Drama’ !
    Bien loin, en fait, de l’originalité des étals et de la nourriture visible à Mos Espa et que nous avons pu découvrir sur Tatooine ! Et le spectateur attentif aura même le privilège de voir Cassian Andor, cuisiner dans une espèce de grill miniature ; un grand moment de cinéma, dans l’univers Star Wars… quand on ne le voit pas traverser sa chambre pour rejoindre sa compagne avec ses « espadrilles » ou des « pantoufles »… et avouons que là c’est du sublime !
    Et tout ça s’ajoute à cette impression de ’caricature’ qui émane d’Andor, cette volonté de la production de partager des moments presque intimes, des ‘instantanés’ qui sont autant inutiles que ridicules, et ils le seraient dans n’importe quelle autre série. 

    Regardez attentivement le Mandalorien, regardez Boba Fett ou Ahsoka Tano, voire Obi Wan Kenobi ; il y a toujours un sujet et il y a une façon de le mettre en scène. On peut aller à l’encontre des schémas, rien n’est imposé, mais encore faut-il que ce soit intéressant et pertinent ! 

    Et pourtant, pourtant… la série pourrait être passionnante ; d’abord visuellement, parce qu’elle est bien filmée, et que les décors y sont très intéressant et originaux, il y en a même de très beaux… Ensuite parce qu’on s’attend à de l’action, du Star Wars, et pas à voir un show à l’américaine des années 80 de type sitcom, pas à Notre Belle Famille, ou à Madame est servie (nous plaisantons pour cette dernière)… pourquoi pas le Cosby Show ? 
    Mais la plupart du temps les scènes tirent en longueur à tel point que dans des discussion entre deux personnages et lorsqu’on dépasse les deux minutes, ça devient effectivement long pour un show télévisé et ça le serait d’ailleurs également au cinéma.
    Entre facilité scénaristique, développement inutile - le braquage, ou les scènes carcérales tirant en longueur de la saison 1 - ; et ici, d’un coup, une tentative de viol (si !) … !!
    Là nous disons arrêtons ! Depuis des années, les films ne voient plus le jour, on ne compte plus les ratés de certains épisodes, ou bien le manque de cohérence ou la violence de la critique poussera vers la porte une série comme The Acolyte - visuellement parfaite, mais scénaristiquement hors propos et ahurissante dans son discours… Mais quel dommage !
    Et tout cet argent, toutes ces productions, ont bien évidemment un impact négatif sur la mise en chantier des projets cinématographiques. Ceci, nous ne cessons de le dire depuis des mois.


    Tout est ici question d’équilibre. Ajoutons qu’avoir une acteur sans charisme comme Diego Luna qui ne provoque aucune empathie chez le spectateur, n’arrange rien à l’affaire.
    Attention, son personnage était bien développé et ‘cadré’ par le réalisateur sur Rogue One, mais on parle ici d’un grand film Star Wars et d’un vrai réalisateur, Gareth Edwards.
    Là, touchons-nous sans doute du bout du doigt la réalité de la mise en scène sur les séries Star Wars, ou beaucoup de réalisateurs nous sont inconnus, certains sont très bons et d’autres indignes de toucher à la saga ; mais ce qui semble le pire, c’est probablement le népotisme qui semble prévaloir, le fameux copain du copain, voire conjoint. On en prendra pour preuve The Acolyte, où la show-runner Leslye Headland fait jouer sa compagne Rebecca Henderson dans le rôle de la Jedi aussi insipide qu’énervante, Vernestra Rwoh. Et c’est probablement vrai que sur ces séries, nous retrouvons des acteurs de seconds rôles, souvent peu présents et peu mis en valeur ; qui malheureusement quand ils ne sont pas dirigés, sont tout simplement mauvais.

    Faire une critique n’est pas facile. Entre l’envie qu’on a de trouver des choses positives et la réalité de ce qu’on voit, il faut ajouter la perception du chroniqueur et sa culture. Et la « culture » ici, c’est bien la connaissance de l’univers de Star Wars, de l’univers étendu et pas seulement les films, sinon on manque de repères. Et le travail du chroniqueur reste de comparer, de trouver les références, de comprendre où veut en venir le show-runner puisque aujourd’hui, on ne parle plus de scénariste et de réalisateur.
    Et quand on sait que la série initialement prévue pour faire 4 ou 5 saisons a été ramenée à 2 saisons, ça pose effectivement des questions quant au ‘déroulé’ de l’action et quant à l’histoire qui sera condensée et synthétisée.


    Une fois encore nous pourront nous rabattre sur la prochaine série d’animation Star Wars Visions, ou sur le récent (tout juste sorti) Star Wars Tales Of The Underworld, chacune de ces séries ayant prouvé à sa manière qu’elle évoluait à un tout autre niveau que certaines séries live qui vont d’échec en échec.

     

     


    Sylvain Ménard, mai 2025

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