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MÉMOIRE & CINÉMA ; un album pour la mémoire et l’histoire

27 novembre 2020 - 17:15
Un nouvel opus se profile pour MÉMOIRE & CINÉMA. Si vous remontez jusqu’en 2018, vous vous souviendrez de la sortie de cet album qui venait nous proposer ces arrangements de musiques tirés d’une douzaine de films connus se déroulant durant la dernière guerre et traitant en grand partie du destin des juifs d’Europe, de leurs peines et de leurs peurs, mais également de leurs joies et de la résilience.
L’album conçu et travaillé par Isabelle Durin et Michaël Ertzscheid était sorti en février 2018 sous le label Paraty. Dans cette seconde évocation qui semblerait à première vue plus ample, l’accent serait donné sur les nombreux destins qui s’entrecroisent, vu au travers du prisme de films différents et malgré tout possèdant des motifs secondaires complémentaires, comme la guerre, la résistance, l’héroïsme ou l’aventure.
A l’heure d’aujourd’hui, alors que les réseaux sociaux et le matraquage incessant de « news » piochées au fond d’on ne sait quel dépotoirs, nous abreuvent d’informations soit gratuites, soit erronées ; cet album sonne comme une promesse : celle d’un retour à cet exercice de mémoire primordial et trop souvent délaissé, et probablement à un retour à des valeurs qui souvent aussi font défaut. Alors verrons-nous un retour à des pages d’histoires, à cette mémoire collective, à ces passionnant moments qui sont autant de repères et d’instants qui nous renforcent et nous soutiennent ? Parce que le monde a besoin de musique, un tel ouvrage s’avère nécessaire, et qu’Isabelle Durin et Michaël Ertzscheid aient travaillé et travaillent encore aux arrangements de ces nombreux morceaux, est un gage de qualité.
Au nombre des musiques évoquées on retrouvera celles de Casablanca, Paris Brûle-t-il ?, Quand les Aigles Attaquent, L’Armée des Ombres, Le discours d’Un Roi, Le Dictateur, Le Dernier Métro, La liste de Schindler, Un Eté 42, Sept Ans au Tibet, Mémoires d’une Geisha ou encore Indiana Jones et la Dernière Croisade. Autant de compositeurs donc, allant de Gabriel Yared à Alexandre Desplat, en passant par John Williams, Philippe Sarde, Michel Legrand, Georges Delerue ou Eric Demarsan.
L’occasion nous sera donnée de revenir dès que possible sur ce nouvel opus de Mémoire & Cinéma, œuvre à nouveau à l’initiative de la violoniste isabelle Durin, accompagnée de son comparse Michaël Ertzscheid au piano.
Sylvain Ménard, novembre 2020