En 2019 Cyril Morin compose le score de ce film sur la star de badminton, Susi Susanti. Film biographique, l’histoire évoque la carrière de cette jeune femme qui devint la personnalité sportive la plus aimée d’Indonésie. Susi Susanti (Lucia Francisca Susi Susanti), joueuse de badminton a dominé le simple dames durant les années 1990, devenant championne olympique puis championne du monde. La jeune femme y voyait par dessus tout la possibilité de mettre son pays en avant et de montrer que l’héroïsme et la force se mesurent souvent au travers des sacrifices que l’on fait.

La sortie de la musique de ce film passé quasiment inaperçu (il n’est sorti qu’en Indonésie) nous permet de voir Cyril Morin revenir à ce qui peut sembler être une partie de ses amours, des films lents où la dimension humaine reste prédominante. Mixant des thèmes romantiques et classiques à des thèmes plus dynamiques et souvent représentatifs des moments liés à la pratique du sport, Cyril Morin nous promène avec lui dans ces instants évocateurs, sublimant ce dépassement de soi dans des mouvements très variés. Un score a écouter tranquillement et qui permet de renouer avec son écriture, dans un genre une fois encore relativement intimiste et dramatique.

Susi Susanti: Love All Soundtrack
(Label : Massive Music / Téléchargement)
Ttp: 51:55
01. A National Hero (2:49)
02. Off The Podium We Are All The Same (4:27)
03. Medals and Awards Part1 (2:10)
04. Friendly Gestures (1:56)
05. A Real Crisis (2:30)
06. The Surdiman Cup (1:24)
07. Meeting Rudy Hartono (1:46)
80. You’re My Best Enemy (2:07)
09. When It Comes to Romance (1:51)
10. Olympic Bride And Groom (2:18)
11. Press Conference (2:19)
12. Susi’s Diary (3:19)
13. National Camp Training (1:14)
14. Only One Path To God (2:40)
15. Badmington Court (0:44)
16. Super Susi (0:59)
17. Djarkarta (1:07)
18. Medals And Awards Part2 (1:26)
19. Summer Olympics (1:05)
20. The Winning Smash (7:48)
21. Leaving Home (2:43)
22. Winning The Competition (0:49)
23. An Accomplishment (1:04)
24. Nothing Else Than Winning (1:19)

Sylvain Ménard, avril 2020