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    • WORAKLS : Quand un compositeur électro s'essaie à la bande originale de documentaire

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    WORAKLS : Quand un compositeur électro s'essaie à la bande originale de documentaire

    25 août 2020 - 10:00

    Sur le front des animaux menacés est une série au format court réalisée par Hugo Clément et musicalement illustrée par Worakls. Si composer sur les images de courts métrages est complexe, cela relève d’une démarche personnelle et assumée. Ici celle de Worakls est précisément ce à quoi on aurait pu s’attendre : un mélange de sonorités avec une dimension clairement revendiquée d’œuvre moderne et de morceaux électro-symphoniques, loin donc d’une dimension réellement « classique ».

    Score plutôt agréable et assez facile d’écoute, Sur le front des animaux menacés n'est au final pas plus que cela : agréable et facile. Et c’est pour cette raison que cela en devient dommage, car entre un positionnement pas si éloigné de Hans Zimmer et une dynamique musicale qui nous est déjà parvenue par le biais de nombre d’œuvres liées au documentaire, ou bien à la musique de film ; ce score s’apparente à une suite de morceaux, de passages qui ne se relient pas les uns par rapport aux autres donnant même par moment une impression de prestation live.
    Cet album aux passages courts ne s’avère ainsi guère différent d’autres œuvres électro, et ce ne sera pas la présence de solistes associés à Hans Zimmer, qui amènent des mouvements et des formes trop spécifiques, qui changera cette perception.

    C’est un mélange électro-pop comme l’intro le laisse percevoir d’emblée, s’approchant de la musique acoustique ou techno par instant, dérivant vers ces impressions électro-symphoniques que nous connaissons déjà. C’est loin d’être inintéressant, mais c’est également trop semblable à des musiques de compositeurs (on pense à cette vague mise en avant par Hans Zimmer justement) qui travaillent avec quelques accords, et quelques notes ou thèmes chichement esquissés, le tout agrémenté de quelques orchestrations somme toutes banales. Mais est-ce par manque d’originalité, plus que de cohérence, que tout cela pêche, car là ou un véritable « album » était attendu, nous sommes confrontés simplement à une suite de passages, où un motif central ou bien une thématique manquent terriblement. Nous sommes loin du Carnaval des Animaux de Camille Saint Saens, ce qui est une évidence, mais nous sommes encore plus loin de ce qui doit faire une musique originale ; et ça n’en est que plus regrettable. Bien sûr nous sommes également conscient que le sujet, ces portraits, ces mises en scènes, nécessitaient des passages descriptifs et par définition au vu du format, très brefs !

    C’est peut être un compositeur à qui il faut laisser du temps, afin d’arriver à le voir évoluer, œuvrer sur d’autres créations ; mais sur cet album et à cet instant précis, au bout de plusieurs écoutes, c’est tout de même la déception qui prédomine !
    Ainsi si on le ramène à des œuvres plus ou moins intemporelles comme L'Apocalypse des Animaux de Vangelis pour rester dans un sujet similaire (les animaux, les hommes, le documentaire), on a comme l’impression de n’avoir pas progressé. La comparaison est osée sans doute mais elle est faite à l’aulne de ce qui est produit aujourd’hui. Parler « classique » lorsqu’il s’agit simplement d’utiliser des instruments à cordes relève de la caricature. On ne peut nier une volonté de créer quelque chose, mais si on utilise les mêmes artifices que ceux que l’on emploie sur des genres différents on ne fait que réemployer des recettes et des modes non seulement connus, mais également communs ; et ce sera là que la seule originalité viendra de la composition elle-même ; de l’écriture ! Et pour conclure, l’originalité n’est pas au rendez-vous, tant ces gimmicks (utilisations de motifs ou de rythmes existants) et ces argumentations (l’orchestration et les changements incessants de tempo d’un passage à l’autre) restent banals.

    On peut parler de déconvenue avec Sur le front des animaux menacés, celle d’être confronté à une création qui se déclare comme étant novatrice, mais qui demeure dans des carcans imposés : plaire à un public large, amener des références convenues à l’aide d’orchestrations simplistes mais surtout limiter la part créatrice. Ce qui était déjà présent sur son album Orchestra est à nouveau exploité ici avec ces mouvements - qui ne sont pas sans nous rappeler Hans Zimmer (le « Caprice » de Orchestra fort justement ou encore « Hortari » étaient déjà dans cette lignée) - électro-symphoniques, ces phrases lancinantes et mélangeant les genres, tout se retrouve donc ici.
    Et malheureusement nous sommes donc face à ce qui semble n’être qu’une énième décalque de Zimmer, la récupération de modes qui au jour d’aujourd’hui nous semblent soit trop communs et convenus, ou encore trop faciles, ce qui vous avouerez serait bien pire…


    Sur le front des animaux menacés (Label : Sonate)
    01. Intro (4:00)
    02. Macareux (3:46)
    03. Requins (5:20)
    04. Gardes côtes (4:45) feat. Antonin Winter
    05. Protected area (5:09) feat. Rusanda Panfili
    06. Vigo (4:07) feat. Esther Abrami & Gan-Ya Ben-Gur Akselrod
    07. Forêt (6:29)
    08. Pangolin (7:34)
    09. Braconnage (4:20) feat. Antonin Winter
    10. Mona (6:52)
    11. Laboratoire (3:16)
    12. Esturgeons (3:53)
    13. Jura (3:52)
    14. Valse des animaux (1:31) feat. Esther Abrami


    Sylvain Ménard, août 2020

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