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    Musique de film (et de séries), écriture & orchestrations…

    03 octobre 2023 - 19:00

    Que la musique de film soit moderne, pop ou techno ; qu’elle offre une approche électro-symphonique ou classique ; qu’elle ait été enregistrée avec ou sans instruments réels… mais comment orchestrer ? Quelle doit être l’approche afin que le son soit ‘bon’ une fois monté ! 

    Cet article se veut une réflexion ‘raisonnée’ et ‘humaine’ de la composition d’un score… et ceci étant dit, ce raisonnement reste valable pour tous les genres de composition ! Aujourd’hui - mais est-ce finalement si différent des mouvements qui s'opposaient déjà lors de décennies précédentes - se jouent des formes et des approches qui au delà de leurs références et schémas, moderne, classique, techno et pop ou encore électronique, n’ont finalement qu’un seul objectif ; celui de nous aider à nous imprégner de ce que nous voyons, de rentrer plus encore dans les histoires ; d’accompagner les images !
    Or il n’y a rien de moins vrai lorsqu’on observe attentivement maintes constructions qui sont censées se référer à des genres - la romance, le drame, le thriller, l’horreur, la comédie…
    De fait la « production » dans son ensemble reflète des goûts actuels, mais vus au travers de la lorgnette plus ou moins étroite des producteurs et exécutifs, dont la moindre des qualités est celle de n’être pas des mélomanes ! Il est aussi rare de trouver un producteur avisé et enclin à respecter des codes musicaux sur ces budgets, que d’avoir une série (ou film) où l’on ne ciblera pas le public le plus large, ces derniers années ayant été le signe du retour du Teenager movie dans tout ce qu’il a de caricatural. Grâce en soit rendu à Netflix (oui, c’est une boutade), qui au travers de ses nombreuses séries et films nous a offert si peu de bonnes musiques. 

    Un bon exemple de ce qui a marché, est celui des Anneaux de Pouvoir où la musique de Bear McCreary est ample et superbe, se posant en digne successeur de celles des trilogies de Peter Jackson… Le mérite en revenant certainement à la production et aux réalisateurs. 
    Et un exemple où l’on observe de moins bonnes approches et des pertes de puissance évocatrice (en relation avec le sujet), sont les séries live Disney Star Wars, mais pas les séries animées qui bénéficient d’une approche différente et surtout de l’expertise du compositeur Kevin Kiner.
    Et il y a aussi une question d’époque. Regardez une série comme Columbo et son score très agréable à écouter, fruit du travail de plusieurs compositeurs ; faites de même avec la série Mission Impossible (comment oublier le thème composé par Lalo Schifrin), Les Envahisseurs (ici ce sera un score de Dominic Frontiere), puis allez vers des séries récentes comme Strangers Things (une musique signée Michael Stein et Kyle Dixon, superbement ancrée dans les années 80 et sachant parfaitement accompagner les images) ; ces séries sont toutes bien structurées et respectueuses de leur environnement musical. Mais ce ne sont que trois ou quatre exemples sur une production qui avec l’irruption des plates-formes ont montré le meilleur et le pire ; sur des centaines de séries et films produits chaque année qu’ils soient destiné au marché du cinéma, ou à celui de la télévision ! 
    Il y a du bon et du moins bon, quand il n’y pas du mauvais dans cette prolifération de produits. Et il y a d’excellentes choses qui parfois se perdent dans le flux de ce qu’on nous propose.
    Un autre exemple : il est parfaitement visible qu’à quelques exceptions près, les séries coréennes (les dramas notamment) et japonaises bénéficient d’un accompagnement musical souvent pauvre ou - inexistant ; alors que sur des productions indiennes ou indonésiennes par exemple, la musique est mieux représentée et plus plaisante. 
    Le coût - pour évoquer le sujet qui fâche - d’une musique sur un film ou une série pour la télévision, est la plupart du temps la dernière considération à prendre en compte. 
    La budgétisation d’un produit destiné au petit écran reste assujétie à des normes et des contraintes ; que ce soit lié au goût du public, aux coûts et droits négociés (musiques existantes notamment) ; la musique n’entre souvent pas en ligne de compte.
    Il y a tant d’exemples et de différences d’un score à un autre ; mais ce qui en ressort est l’impression que doit donner la musique dans une œuvre télévisuelle (ou cinématographique), la présence et l’impact qu’elle aura. 

    La problématique qui demeure la même au fil des années, est bien liée au fait d’arriver à trouver un équilibre, que la multiplication des « solutions informatique » ne tend certainement pas à trouver. Il reste tellement compliqué d’expliquer à une personne qui fait (ou veut faire) de la musique, qu’il existe des règles (le solfège en est une) et des pratiques à apprendre (l’art de la composition en est une autre). Ainsi au fur et à mesure pouvons-nous dresser un portrait assez clair des manques en terme d’écriture (encore une autre règle) et de composition. 
    S'y ajoute - en constat amer - la pauvreté de nombre des compositions écrites pour le grand ou le petit écran ; entre récupération de rythmes modernes (parce que ça plait ?), mélodies simplistes et vite conçues, thèmes inexistants et juste agrémentés de quelques arrangements (merci aux logiciels), ces musiques sont l’œuvres de compositeurs qui ne tentent même pas d’être originaux. 

    Pour en terminer avec cette partie, c’est un peu comme essayer d’expliquer que mettre des outils informatiques pour dessiner ne fait pas de leurs utilisateurs des artistes, et encore moins des virtuoses. Ça n’en fait que des personnes qui utilisent des logiciels de dessin ! 
    Et bien évidemment le discours est le même avec la musique. Concernant la technologie moderne et l’accès à des outils (et il ne s’agit que d’outils) ; utiliser des logiciels, mettre des sons (avec ou sans une argumentation, c’est à dire une structure) ne fera pas de vous un compositeur. 
    Et se joue également un problème qui perdure : le poids de la production, les désidératas des uns et des autres, les conflits qui peuvent exister entre la réalisation et la production, la nécessité de rendre tout rentable y compris la bande-son (l’ajout de musiques pour toucher des publics différents…) ; autant de choses qui peuvent tirer vers le bas votre composition. 
    A cela s’ajoutera le népotisme, le copinage cher à beaucoup, et qui met trop souvent en présence des « personnalités moins innovantes et qualitatives ».  


    De la nécessité d’avoir des écoles d’orchestrations

    C’est vrai qu’il n’y a pas (qu’il ne devrait ; et ne peut y avoir…), que la musique dite symphonique, mélodique et orchestrée. Mais n’en demeure pas moins qu’à l’heure d’aujourd’hui se fait cruellement sentir le besoin d’avoir une assise forte qui permettrait d’envisager d’autres formes et d’autres dimensions musicales que celles auxquelles nous sommes habitués. Ceci est bien visible notamment sur de nombreuses séries ou productions de plateformes, où la pauvreté mélodique trouve son corollaire dans une absence totale de structure et d’embellissement. 
    Par embellissement nous entendons, habillages, ornementations, orchestrations ; toutes choses qui permettent de créer un environnement ‘notable’ et également ‘reconnaissable’ en tant que tel. On imagine pas Star Wars sans la musique orchestrale (ce qui fut un des problèmes avec la série le Mandalorien et surtout sa seconde saison à la musique répétitive et sans originalité, ou Andor et sa musique inexistante) ; de même est-ce le cas pour des Seigneurs des Anneaux, des Indiana Jones, des Matrix et tant d’autres…

    Ce n’est pas un réquisitoire contre ce que nous n’apprécions pas (pourquoi d'ailleurs ?), car le cinéma fonctionne avec des musiques différentes, certaines modernes, d’autres de forme classique, d’autres encore plus mélodique et d’autres moins, sans que cela nuise au sujet. La réflexion qui nous occupe ici est liée à la déshérence que l’on sent sur maintes productions - et une fois encore en relation avec celles issues des plates-formes, qui tirent vers le bas la musique de film (ou de série). 
    Je crois pour ma part qu’il faut bien dissocier ce qui s’apparente à une musique structurée et au message compréhensible ; de celle qui n’est qu’un empilage de sons, quand il n’y  pas exclusivement un usage de logiciels bas de gamme, d’Auto-Tune (sensé à l’origine corriger les fausses notes), à des systèmes qui ne peuvent pallier au manque criant de créativité de leurs utilisateurs… Ce qui soulève la question de la qualité intrinsèque de la composition, et le niveau du compositeur - ou musicien - puisque bien souvent on utilise ce terme (qui pourtant n’a rien à voir avec l’écriture musicale).
    L’histoire a depuis les débuts relégués nombre d’artistes, d’interprètes et de compositeurs en fonction de leur talent (ou de son absence) ; l’histoire moderne est confrontée aux mêmes paramètres, et nous sommes perpétuellement en train de comparer, estimer et mesurer, à l’aune de nos goûts, de nos envies.


    La technique et les outils

    Que les choses soient claires, quand vous lisez « logiciels de création de musique », il n’y a qu’une chose à faire : fuir. On ne compose pas en s’appuyant sur autre chose que sa capacité à créer de la musique dans sa tête d’abord, ensuite en la notant ; sans avoir recours immédiatement à un logiciel. D’abord il faut ’penser’ la musique, l’écrire, la structurer, et surtout lui donner une forme. De cette forme dépendra sa perception : musique d’angoisse ; musique légère ; musique dynamique, martiale, violente ; musique douce ou sombre…
    Et dans cette forme, se trouveront les ornementations, l’orchestration (valable pour tous les genres musicaux) qui feront employer tel ou tel instrument, puis qui nécessiteront alors d’allers vers des tempis précis, des rythmes sensés épauler les séquences. 
    Nous n’avons pas dit que les logiciels ne servaient à rien, ce que nous disons, c’est que sans création - la partie humaine donc - il n’y  pas de musique telle qu’on devrait la concevoir.

    L’ornementation, l’orchestration, l’emploi au final des instrument ; est par définition ce qui manque cruellement aujourd’hui sur trop de productions. Que l’on fasse de la Pop, de l’Électro, du Rap, du Classique, du Moderne, voire de l’Industriel ; ou bien que l’on aille vers des environnements totalement abstraits (là le discours sera différent), la nécessité de ‘composer’ est primordiale. Or composer comprend deux notions essentielles ; l’écriture, à savoir penser sa musique, l’écrire, lui donner une forme et un tempo ; et l’ornementer, à savoir la structurer, lui adjoindre les sons à l’aide d’instruments, lui donner une dynamique, définir le tempo à nouveau dès lors que le compositeur est capable d’écouter (et faire écouter) une première mouture !
    Et que cela soit clair, l’ordinateur ne le fera pas pour vous, il ne fera ‘qu’observer’… Et oui (vous pouvez retrouver l’article ici) l’Intelligence Artificielle ne sait pas faire (pour autant que nous ayons la capacité aujourd’hui d’en construire une). 
    Au delà de l’usage des instruments il y a toute cette dimension technique allant de l’ingénieur son à l’étalonneur ; des professionnels usant de tables de mixages, de mastering, et surtout étant capable de conseiller et de répondre à des besoins. Or trop souvent le travail sur les musiques de films consiste à laisser le monteur étalonner et intégrer le mixage sonore, un des problème résidant dans la dilution permanente de la musique au bénéfice des voix en premier, puis des sons d’ambiance en second. 
    Quand on veut que la musique du film reste agréable à écouter et soit également audible quelque soit le moment d’un film (ou d’une série) où elle intervient ; cela nécessite une grande qualité au niveau du travail de montage - d’ailleurs vous aurez remarqué que l’expression « montage sonore » disparaît de plus en plus. Et si la musique est d’une facture trop mécanique et a été mal pensée, manquant de relief, d’où la nécessité de l’orchestration ; manquant de souffle, parce que l’ordinateur ne sait pas remplacer le bruit de l’archet, le son des cordes qui frottent, la sensation des touches du piano qui frappent ; tout cela conduit à étouffer sa présence ou à contrario à contrebalancer en forçant son niveau !
    Sans partir dans des explication complexes - cette ‘expertise’ se base exclusivement sur des conversations avec des compositeurs et des orchestrateurs - c’est là qu’on se rend compte du besoin d’avoir des écoles d’orchestrations afin de comprendre mieux la musique et la façon qu’elle a d’interagir avec l’univers auquel elle se rattache.


    Quels exemples et quelles solutions…

    Je pense que les fans de jeux vidéos - et là l’exemple de Star Wars est assez révélateur - ont connu, et connaissent encore, les accompagnements musicaux des jeux déclinés de cet univers, bénéficiant de scores pour certains étonnants et pour d’autres tout bonnement excellents. Mais cet univers précis n’est pas le seul, nous en tenons pour preuve l’excellence du score écrit par Jason Graves pour Dead Space ! Et sur ces exemples se posent les enjeux des approches, et des outils. Savoir ou non orchestrer, être capable ou non de travailler avec des outils, sans les laisser faire à notre place et par facilité puiser dans des banques sonores.
    Aussi que ce soient des compositeurs comme Lennie Moore, Mark Griskey, Jessica Curry, Jason Graves, Kevin Riepl, Gary Schyman, Cris Velasco, et tant d’autres encore ; tous (et toutes) ont démontré des qualités non seulement d’adaptation (envers le sujet), mais également en terme de composition pure. Le constat est là, nombreuses sont les productions qui ont eu recours à de réelles compositions, sur des jeux d’horreur ou de science-fiction. 
    Mais cet engouement, cette envie, est visible également sur les longs -métrages.
    Un Chris Ridenhour par exemple a toujours démontré - et ce sur des budgets moyens comme les Sharknado - que la qualité n’était pas liée aux sommes allouées à la musique, mais bien à la qualité de l’écriture et de l’orchestration ou des arrangements (un chapitre lui est consacré dans le livre à sortir sur les musiques de films d’horreur). Et un autre exemple assez révélateur qui nous vient à l’esprit est le générique d’introduction des films Marvel ; difficile de faire plus réussi ! 
    Si on arrive à travailler une bande-originale digne de ce nom sur des budgets alloués aux jeux vidéos, il est curieux de ne pas voir le même investissement sur des séries, des films pour la télévision ou le cinéma. Les budgets y sont bien plus conséquents, quand bien même ils resteraient modestes. 
    De là à dire qu’il s’agit d’une question de choix et de volonté, entre choisir pour la production un compositeur inspiré et original, ou bien aller vers une composition pauvre par définition et sans envergure.
    L’idée serait alors d’avoir affaire à des artistes qui savent s’imprégner du sujet et respecter son genre. Un exercice périlleux à effectuer c’est vrai ; un exercice de corde raide, entre le sujet qui vous interpelle, et la volonté d’être sincère et objectif, sans obéir à des dictats d’une nature ou d’une autre. Entre le compositeur, le réalisateur et la production, vous avouerez que cet exercice est complexe et souvent trop dur à mettre en pratique.

    Mais des solutions simples sont là. Elles permettent d’œuvrer dans un sens mélodique (quel que soit le genre ou le contexte), d’amener des arrangements et des ornementations spécifiques afin de structurer (et d’orchestrer) la création musicale. 
    La tendance étant à la facilité ; et ce quel que soit le pays de production, le type ou la nature de la production ; force est de constater que les décisions prises nous dirigent vers ces mélodies pauvres et peu recherchées. Si on en revient à une utilisation raisonnée des rythmes et de l’ornementation, on est capable d’écrire (là réside le principal enjeu) des mélodies, des thèmes, des motifs, qui seront reconnaissables et qui sauront soutenir les images.  
    On se perd bien souvent en tentant de définir les « modes » ; musique de cinéma, grande musique, musique pour la scène, musique pour la télévision ! Mais soyons conscient que ceci ne change en rien la nature profonde de l’œuvre écrite pour l’occasion. Elle doit être structurée, inspirée et mélodique. Elle ne peut se contenter d’être une suite de notes ou de sons, sensés provoquer une réaction chez le spectateur.


    Si il faut en tirer une conclusion…

    On constate dans l’écriture moderne - et non apparentée à la musique de films - la prééminence du style et de la forme. Entendons par là, la stricte observation des règles qui devraient prévaloir partout : en premier l’écriture qui renvoie à la partition, puis en second l’ornementation (ou l’orchestration) qui quant à elle renvoie à la forme définitive, telle que l’auditeur l’entend. La musique de film n’a jamais eu vocation à être autre chose que de la musique et selon le terme auquel vous adhérez, de musique contemporaine ou moderne, parce que écrite par un compositeur que nous côtoyons (après ce n’est qu’une question de sémantique je vous l’accorde). 
    La musique de film - d’opéra, concertante, orchestrale, ou de tout autre mode - n’est que de la musique, régie par des règles immuables et dont on aurait du mal à se passer. Il ne s’agit plus de discourir sur le caractère atonal, dissonant de tel ou tel score, nous parlons d’une forme de généralisation de musiques qu’on retrouvent sur des séries (nombreuses) ou sur des films (un peu moins nombreux), où se perd le peu de développement musical qui existait, au bénéfice de bandes-sons tonitruantes ou mystérieusement en sourdine (le mode de l’arrière plan ‘réel’ - comme sur Andor pour n'en citer qu'un), quant il ne reste plus que les dialogues et des bruits de tasses ou de tiroirs (sic). 

    Comme nous l’avons évoqué en citant des musiques de jeux vidéos qui développent une écriture inspirée et structurée, ou en citant des compositeurs ou des compositions qui respectent le genre auquel leur créations se rattachent ; les exemples de réussites et d’osmoses avec les images sont nombreuses. Il est évident également qu’en regardant maintes séries, on se demande où est le thème, où se trouve le score, comment a été réalisé le montage son ? 
    C’est au final ce qui ressort de cette réflexion. Certains ‘métiers’ semblent disparaître au profit d’une généralisation d’outils utilisés par les monteurs où se rejouera la dynamique de la bande-son et de l’importance des pistes sonores ; voix, sons d’ambiance, musique !
    Les choix actuels se portent souvent sur des amplifications de sons d’ambiance (les séries Netflix par exemple), de musiques récupérées (chansons), en faisant l’impasse sur de vraies compositions ; et une fois encore, quel qu’en soit le genre musical. 
    La pauvreté narrative qu’on ‘entend’ sur des séries et films, relève autant de la paresse intellectuelle des exécutifs et réalisateurs, que de raisonnements économiques faussés. Si l’on veut réussir à entendre de belles musiques et ce quel que soit le budget et le format, il va falloir réviser les modes de travail et la compréhension qu’ont les compositeurs et les réalisateurs de leur sujet. 
    Le public a souvent des réactions mitigées concernant les musiques qui accompagnent les métrages, on répète à longueur de temps que la musique de films est une niche (donc limitée par nature) ; et pourtant on attend avec impatience les sorties, les concerts, les ciné-concerts ! 
    Difficile de trancher dans cette étrangeté que représente le comportement du spectateur. 

    Mais si messieurs les compositeurs, réalisateurs et producteurs décidaient de se souvenir que la musique a quelque chose à raconter et que des codes la régissent ; sans doute considèreraient-ils leur travail et leur production autrement que comme de simples ‘jobs’ (un mot souvent entendu), faisant fi de la dimension éminemment artistique d’une musique de film à l’instar de toute autre composition musicale. 

    Sylvain Ménard, octobre 2023

    Liens…
    Article sur l'IA et la création. https://www.cinemaradio.net/news/lintelligence-artificielle-la-creation-le-coup-de-gueule-de-la-redaction-561
    Article sur Andor et sa musique. https://www.cinemaradio.net/news/star-wars-andor-le-score-signe-nicholas-britell-ah-parce-quil-y-a-une-musique-474
    Article Sur le score de The Invaders. https://www.cinemaradio.net/news/bo-the-invaders-the-quinn-martin-collection-vol-2-165
    Article sur Kevin Kiner. https://www.cinemaradio.net/news/kevin-kiner-le-compositeur-derriere-la-superbe-musique-de-tales-of-the-jedi-552
    Article. https://www.cinemaradio.net/news/le-score-tres-attendu-de-la-serie-amazon-the-lord-of-the-rings-the-rings-of-power-compose-par-bear-mccreary-est-une-indeniable-reussite-464

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